Articles sur R.Barthes consultables sur d’autres sites
RB par Philippe Sollers
Article de Philippe Sollers sur Roland Barthes paru dans Tel Quel en 1971 (Site : Philippe Sollers.net).
« Ce qui frappe d’abord, dans le travail de R.B., c’est sa stratégie. Combat sans emphase, régulier, coupant, continu pour une rationalité éveillée, contre ce qui semble toujours à travers le temps, provoquer chez lui la même nausée : l’empoissement, le graisseux, l’à peu près, le « ni-ni », le tiers non exclu.. »
Roland Barthes, Mythologies
Texte d’Antoine Compagnon sur les mythologies de Barthes (Site : Culture.fr).
« Mythologies est le livre qui a fait connaître Roland Barthes (1915-1980) hors du cercle des intellectuels parisiens à partir de 1957. Passé en poche parmi les premiers titres de la collection « Points » en 1970, avec une D.S. 19 Citroën de trois quarts face en couverture, il a longtemps servi, dans le monde entier, d’introduction à la France contemporaine »
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Savoir et style
Texte de Thomas Pavel sur l’énigme que représente Barthes (liée à son hésitation entre l’adoption des grands modèles explicatifs et le culte du style). Site : Fabula
» L’énigme de Barthes c’est la contradiction apparamment insoluble entre, d’une part, ses conversions successives à diverses méthodes intellectuelles censées procurer à peu de frais le savoir universel et, d’autre part, la fidélité de son amour pour la réussite artistique avec tout ce qu’elle a d’excessif, de raffiné et d’irréductiblement individuel. »
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Ce que Barthes fait de La Rochefoucault : Le critique et son image
Texte d’Alain Brunn sur la place qu’occupe La Rochefoucault dans la pensée barthésienne. Site : Fabula
« Qu’est-ce que «La Rochefoucauld» pour Barthes ? Que représente ce nom pour lui ? D’évidence, La Rochefoucauld, c’est d’abord un texte, les Réflexions ou Sentences et Maximes, seule oeuvre à laquelle il ne cesse de se référer, directement ou indirectement ».
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Le Jardin d’Hiver (les « biographèmes » de Roland Barthes)
Texte de sur La Chambre Claire. Site : Fabula
» C’est le malheur (mais aussi peut-être la volupté) du langage, de ne pouvoir s’authentifier lui-même », s’émeut Roland Barthes dans La Chambre claire, étude consacrée à la Photographie, c’est-à-dire, si l’on en croit l’auteur, à l’« intraitable réalité ». Il semble bien que l’on puisse décrire, au moins à un très haut degré de généralité, la critique littéraire de la seconde moitié du XXe siècle comme une mise à l’épreuve par littérature, en un geste tour à tour ardent et désespéré, du lien entre les mots et les choses. »
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Pourquoi travailler Roland Barthes
Article sur l’intérêt d’étudier les textes de Barthes rédigé par Robert Caron, directeur du Centre Paris-Lecture (Site: Lecture.org)
» Roland Barthes n’est pas au programme de la sixième… Encore moins à celui du Cycle 3… Roland Barthes est trop compliqué… Ce n’est pas abordablepour les enfants… Certes. Tout cela est défendable. [..] Alors ? Pourquoi aller contre? »
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La Vie nouvelle de Roland Barthes
Article sur les cours aux Collège de France écrit par Alain Nicolas et publié dans le journal l’Humanité (Site : L’Humanité.fr)
» À l’origine d’un enseignement comme celui-là, il faut accepter de toujours placer un fantasme « , annonçait Roland Barthes dans sa leçon inaugurale au Collège de France, en janvier 1977. Les cours qu’il dispensera pendant les années 1978-1979 et 1979-1980 seront donnés sous celui du roman. »
Les manuscrits de Roland Barthes par Roland Barthes, style et genèse
Article d’Anne Herschberg publié dans la revue Genesis sur la genèse du texte de Barthes à partir de ses manuscrits.
« C’est un grand plaisir de lire les feuilles entourées d’additions et barrées de ratures qui composent le manuscrit de Roland Barthes par Roland Barthes : plaisir de curiosité, et plaisir esthétique devant ces textes « étoilés » par de belles accolades graphiques, et de belles ratures »
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La Genèse de la Chambre claire
Article de Jean-Louis Lebrave publié dans la revue Genesis.
« Lorsqu’on se plonge dans le dossier de La Chambre claire conservé à l’IMEC1, on est d’abord frappé par la profusion des traces offertes au regard du généticien : les manuscrits sont comme un cas d’école pour une reconstitution des étapes matérielles du processus créateur. »
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De l’intermittence pronominale : sur la polyphonie énonciative dans le manuscrit et l’état définitif du Plaisir du texte de Roland Barthes
Article de Sabine Pétillon publié dans la revue Genesis.
« En ouvrant le dossier gris‑anthracite dans lequel sommeille, à l’IMEC, le manuscrit du Plaisir du Texte, on trouve d’abord une lettre adressée à Roland Barthes – voix accueillante et chaleureuse au seuil de l’œuvre – qui commence par ces mots : « Votre Plaisir du texte nous rend heureux ! (…) Pourriez‑vous recopier à la main l’une ou l’autre page du Plaisir de texte et nous l’envoyer ?» »
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Notes de lecture sur La Chambre Claire
Fiche de lecture sur La Chambre Claire rédigées par Henri Peyre. Document au format Pdf.
« Le propos de l’auteur est d’essayer de comprendre si la photographie a « un génie propre », si un trait essentiel « la distingue de la communauté des images ».. »
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Notes de lecture sur La Préparation du roman
Courte fiche de lecture sur La Préparation du roman I et II : Cours et séminaires au collège de France (1978-1979 et 1979-1980) rédigée par Jean-François Bert (Site : Le Portique).
» Après « Comment vivre ensemble », son premier cours au Collège de France, qui a permis à Roland Barthes d’élaborer un fantasme de vie hors pouvoir qui permettrait à chacun de vivre selon un rythme (idiorythmie), une souplesse, une mobilité qui lui serait propres 1 et « Le neutre », les Éditions de Seuil présentent, cette fois-ci ensemble, ses cours et séminaires de 1978-1979 et 1979-1980 « .
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Roland Barthes ou l’art du déplacement
Entetien réalisé en 2002 avec Eric Marty (Site : L’Humanité.fr).
» Pour Éric Marty, l’éditeur des Oeuvres complètes de l’auteur de Mythologies, celui-ci n’a pas cessé de s’en tenir au » désir » et au » plaisir du texte « , en récusant le rôle du » maître « . Retour sur un parcours majeur et atypique dans la pensée critique du dernier demi-siècle « .
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Texte de Barthes consultables sur internet
Rhétorique de l’image
Célèbre article de Barthes sur le sens des images, dans lequelle critique analyse une publicité pour les pâtes Panzani. Texte au format Pdf (Site : Oasifle.com).
» Selon une étymologie ancienne le mot image devrait êtr rattaché à la racine de imitari.. »
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Le théâtre de Baudelaire
Un des essais critiques de Barthes, sur l’auteur des Fleurs du mal. (Site: Théâtre.uqam).
» L’intérêt du texte baudelairien, ce n’est pas son contenu dramatique, c’est son état velléitaire: le rôle du critique n’est donc pas de solliciter ces esquisses pour y prendre l’image d’un théâtre accompli.. »
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Entretiens avec Roland Barthes
Entretiens avec R.Barthes publiés dans le Magazine Littéraire de janvier 1976
« Flaubert, le premier, s’aperçoit que le langage n’a pas d’innocence, ni de certitude. Rien ne le fonde que lui-même, rien ne le ganrantit. Et personne ne s’adresse à personne, sinon l’œuvre à elle-même »
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Culture et tragédie. Essai sur la culture
Ce texte, intitulé Culture et tragédie. Essais sur la culture, est répertorié dans la bibliographie de Communications, établie d’après le cahier répertoire tenu par Barthes lui-même, comme le premier jamais publié par l’écrivain.
« De tous les genres littéraires, la tragédie est celui qui marque le plus un siècle, lui donne le plus de dignité et de profondeur. Les époques flamboyantes, indiscutées, sont les époques tragiques: cinquième siècle athénien, siècle élisabéthain, dix-septième siècle français. Hors de ces siècles, la tragédie — dans ses formes constituées — se tait. »
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L’écoute
Article sur le phénomène de l’écoute, publié en 1977 (in « L’obvie et l’obtus » Essais critiques III). Le texte n’est pas dans sa version intégrale et . Site: MusiqueHarmonie.fr
« Entendre est un phénomène physiologique, écouter est un acte psychologique. Il est possible de décrire les conditions physiques de l’audition ( ses mécanismes ), par le recours à l’acoustique et à la physiologie de l’ouïe mais l’écoute ne peut se définir que par son objet, ou, si l’on préfère, sa visée. »
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La citroën DS
Mythologie de Barthes sur le célèbre modèle de voiture de citroën (publié en 1957).
« Je crois que l’automobile est aujourd’hui l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques : je veux dire une grande création d’époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s’approprie en elle un objet parfaitement magique ».
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Leçon inaugurale au Collège de France (Version audio)
Archive audio de la leçon inaugurale de Barthes au Collège de France. (Site : Larevuedesressources.org)
« Sur proposition de Michel Foucault, Roland Barthes est nommé professeur au Collège de France. Le 7 janvier 1977, Il prononce la « Leçon inaugurale » de la chaire de Sémiologie littéraire, puis donne son premier cours « Comment vivre ensemble ». Nous vous proposons d’écouter ici la « Leçon inaugurale ». »
Pour écouter ce texte
Lecture des Mythologies
Lecture de deux mythologies : « le vin et le lait » et « le bifteck et les frites ». (Site : Incipit blog)
Pour écouter ces textes
Définition de l’activité structuraliste
Extrait de l’article » L’activité structuraliste » (1963) (in Essais critiques, ed. 1964). (Site: Kinoks.org)
« Le but de toute activité structuraliste, qu’elle soit réflexive ou poétique, est de reconstituer un » objet » de façon à manifester dans cette reconstitution les règles de fonctionnement (les » fonctions « ) de objet. La structure est donc en fait un simulacre de l’objet, mais un simulacre dirigé, intéressé, puisque l’objet imité fait apparaître quelque chose qui restait invisible ».
L’utopie du langage
Extrait du Degré zéro de l’écriture (1953) sur l’impossibilté d’un chef d’oeuvre moderne et le langage utopique. (Site : Kinoks.org)
« La multiplication des écritures est un fait moderne qui oblige l’écrivain à un choix, fait de la forme une conduite et provoque une éthique de l’écriture. A toutes les dimensions qui dessinaient la création littéraire, s’ajoute désormais une nouvelle profondeur, la forme constituant à elle seule une sorte de mécanisme parasitaire de la fonction intellectuelle »
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